Rue Coquillière, c. 1868
Rue Coquillière, de la rue Jean-Jacques Rousseau. Paris Ier. Circa 1868.
- Date : circa 1868
- Auteur : Charles Marville (1813-1879)
- Format : 37.1 x 25.9 cm
- Collection : GDC
Version haute définition : 4005 x 2800 pixels.
Toute la partie droite de la rue doit disparaître pour être alignée sur le tracé de la rue de Rambuteau (ligne donnée par les pavillons des Halles). Cette opération va s’effectuer en deux étapes, séparées par presque un demi-siècle.
La rue de Sartine, ainsi que les premières maisons que l’on voit à droite, vont disparaître en 1887 pour la construction des grands immeubles de la rue du Louvre, annexes à la nouvelle Bourse de commerce. On créera alors la rue Clémence Royer, parallèle à la rue du Louvre, entre la rue de Viarmes et la rue Coquillière. Il restera au-delà un îlot d’immeubles, identifié sur le plan ci-dessous (cadastre de 1905).
Cet îlot ne disparaîtra que vers 1934, en même temps que la rue Oblin, pour la construction du pavillon no 1 des Halles centrales.
Les maisons de gauche avait déjà été alignées en 1850 (arrêté de Louis-Philippe du 7 décembre 1847).
COQUILLIÈRE (RUE). Commence aux rues du Four, no 49, et du Jour, no 1 ; finit à la rue Croix-des-Petits-Champs, nos 44 et 46. Le dernier impair est 47 ; le dernier pair, 48. Sa longueur est de 295 m. Les impairs sont du 4e arrondissement, quartier de la Banque, et les pairs, du 3e arrondissement ; de 2 à 28, quartier Saint-Eustache, et de 30 à la fin, quartier du Mail.
Le mur d’enceinte de Paris, construit sous Philippe-Auguste, s’étendait entre les rues de Grenelle et d’Orléans-Saint-Honoré, plus près de la première que de la seconde, jusqu’au carrefour où aboutissent les rues de Grenelle, Sartine, Jean-Jacques-Rousseau et Coquillière. Là était une porte de la ville appelée Coquillier ou Coquillière. Elle devait ce nom, ainsi que la rue, à la famille Coquillier. Cette rue, ou plutôt ce chemin qui conduisait, sous Philippe-Auguste, à la ville, ne fut entièrement bordé de constructions qu’en 1292. Nous en avons la preuve dans un acte de cette année, par lequel Pierre Coquillier vend à Gui de Dampierre une maison qu’il avait fait bâtir dans cette rue alors esdifiée. — Une décision ministérielle du 8 septembre 1821 avait fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. Cette largeur a été portée à 13 m. pour la partie comprise entre les rues du Four et du Jour et la rue Jean-Jacques-Rousseau, en vertu d’une ordonnance royale du 7 décembre 1847, qui a déclaré d’utilité publique l’exécution de cet élargissement au droit des maisons nos 2, 4, 6, 8, 10, 14 et 16. La reconstruction de ces propriétés a eu lieu en 1850. — Enfin la largeur du surplus de la rue Coquillière jusqu’à la rue Croix-des-Petits-Champs a été fixée aussi à 13 m. par un décret du Président de la République, L. N. Bonaparte, du 26 juillet 1851.
Les maisons nos 1, 5, 9, et de 2 à 16 inclus sont alignées.
[Félix et Louis Lazare. Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris. Paris, Bureau de la Revue Municipale, 1855.]
Datation : probablement printemps 1868 (en même temps que la photographie de la rue de Sartine).
—
No 53 | Rue Coquillière, de la rue Jean-Jacques Rousseau. Vers 1868. | ||
State Library of Victoria | Musée Carnavalet | BHVP (négatif) | |
— | CARPH000519 | NV-004-C-0572 | |
— | 36.7 x 23.8 | 36.6 x 27.7 | |
— | 1865-1868 | vers 1867-1869 |
—
—
Voir également :
Auteur(s) de la notice : Laurent Gloaguen.
Publié initialement le mardi 22 juillet 2014.
Dernière mise à jour le lundi 28 juillet 2014.
Article classé dans : Charles Marville > Vues du Vieux Paris.
—