Rue Pirouette, c. 1866

Marville : rue Pirouette

Rue Pirouette, de la rue de Rambuteau. Paris Ier. Circa 1866.

Version haute définition : 2600 x 2864 pixels.

Par décret du 23 août 1858, il est prévu de créer une voie de 15 mètres de largeur, en prolongement de la rue couverte du grand corps des Halles, remplaçant les rues de Mondétour et Pirouette. En 1866, cela ne sera exécuté qu’entre les rues de la Grande Truanderie et de Turbigo, en même temps que le percement de la rue de Turbigo.

Plan parcellaire, 1898

Ci-dessus, en 1898. Nous voyons que seulement entre les rues de la Grande Truanderie et de Turbigo l’alignement de la rue de Mondétour sur les Halles a été réalisé, le reste ayant gardé sa configuration médiévale.

En 1885, il est à nouveau question d’élargir la rue de Mondétour, avec suppression des maisons : rue Rambuteau, 104, rue de Mondétour, 7, 9 et 11, rue Pirouette, 2, 4, 6, 8, 9, 11, 13, 15, 17, et rue de la Grande Truanderie, 31 et 33. Le plan parcellaire des propriétés à exproprier est publié le 18 juillet 1885 par le préfet Poubelle, et republié le 20 février 1899 par le préfet de Selves. L’administration étant bien plus lente que sous Napoléon III, la déclaration de cessibilité immédiate ne sera produite que le 4 août 1910 (cf. Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine, année 1910, p. 703). Les travaux de démolition auront lieu de l’été 1911 à début 1912. En novembre 1911, le Conseil de la ville reçoit une protestation d’habitants des rues de Mondétour, de la Grande Truanderie et Pirouette contre la lenteur avec laquelle s’effectuent les travaux de démolition des immeubles expropriés. Après les travaux de 1912, la rue Pirouette est réduite à quelques impairs sur une quinzaine de mètres, les nos 1 à 7.

Les nos 5 et 7 de la rue Pirouette sont démolis et remplacés vers 1925 par un immeuble de huit étages faisant coin avec la rue de Mondétour (permis de construire du 19 mars 1924, Société immobilière Rambuteau).

Les nos 1 et 3, derniers immeubles de la rue Pirouette, résisteront plus longtemps. Inclus dans le périmètre de la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) des Halles en mars 1971, ces deux maisons sont démolies en 1974.

(Le no 1 portait aussi le no 106, rue Rambuteau, ce qui explique qu’il soit parfois oublié par des auteurs comme Jacques Hillairet. Sur la photo de Marville, on voit que le no 3, le restaurant Aux deux frères, a également porté le no 106. En 1904 — voir photo plus bas —, on voit que no 1 était numéroté 106.)

Le côté des impairs de la rue de Mondétour est aujourd’hui occupé par la centrale de climatisation du Forum des Halles (1977) et un ensemble immobilier sans âme et sans grâce aucune (1982).

Marville se trouve sur la section de la rue Rambuteau ouverte en 1844 entre les rues Pirouette et la pointe Sainte-Eustache. L’immeuble de la maison Pouillot, à droite, date de 1838-1840.

La jolie maison à pignon que l’on voit au fond de la rue, peut-être du XVIe siècle, faisant coin des rues Mondétour et de la Petite Truanderie, est démolie en 1899, pour laisser place à un immeuble de six étages en pierre et brique (Albert Walwein architecte, 1900). L’îlot entre les rues de la Petite et de la Grande Truanderie disparaîtra en novembre 1900.

Plan rue Pirouette

PIROUETTE (RUE). Commence à la rue de Rambuteau, nos 104 et 106 ; finit à la rue de Mondétour, nos 11 et 13. Le dernier impair est 19 ; le dernier pair, 8. Sa longueur est de 32 m. — Les numéros impairs sont du 5e arrondissement, quartier Montorgueil ; les numéros pairs du 4e arrondissement, quartier des Marchés.

Adam, archidiacre de Paris, puis évêque de Thérouenne de 1213 à 1229, avait hérité, en 1179, de Gautier son frère, d’un fief dit de Thérouenne, situé dans le territoire de Champeaux. Ce fief donnait droit de justice et de censive. Il en vendit ou céda une partie à Philippe-Auguste, pour compléter l’emplacement nécessaire aux nouvelles halles de Paris. Ce qui restait de ce domaine fut vendu, le 2 juin 1330, par Adam de Mesmer, l’un des descendants de l’évêque, à Pierre des Essarts, moyennant 1,025 livres. Ce dernier en fit la déclaration au profit du Roi, le 17 du même mois. Néanmoins, on avait commencé à bâtir cette rue avant l’époque de cette vente, ainsi que le prouve un acte de 1250, qui indique une maison sise en la rue Thérouenne, près Saint-Magloire (registres capitulaires de Notre-Dame). Un arrêt de 1501 la nomme rue Pirouette-en-Thérouenne. — Par décision ministérielle du 13 vendémiaire an X, signée Chaptal, et conformément à un arrêté du Ministre de l’Intérieur, membre du Gouvernement provisoire de la République, Ledru-Rollin, du 5 mai 1848, la largeur de cette rue a été fixée à 10 m. La propriété no 4 est alignée.

[Félix et Louis Lazare. Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris. Paris, Bureau de la Revue Municipale, 1855.]

Datation : probablement début 1866.

No 82Rue Pirouette, de la rue de Rambuteau. Vers 1866.
State Library of VictoriaMusée CarnavaletBHVP (négatif)
CARPH000503NV-004-C-0218
27.3 x 30.427.5 x 34.1
1865-18681866-1867

L’étymologie parfois donnée pour le nom de Pirouette, que l’on peut lire ici et (“Le nom de cette ancienne rue avait une bien terrible signification. Cette rue était proche du pilori des Halles dont un dispositif tournant permettait de montrer le condamné des deux côtés du marché des Halles : le supplicié « faisait la pirouette »”), est fantaisiste. La véritable étymologie est en fait inconnue à ce jour, le nom ayant connu de très nombreuses variations au cours de l’histoire. Pour Jaillot, le véritable nom de la rue, qu’il catalogue sous le nom de rue Tirouane, devait être Pirouette en Thérouenne, les autres étant des altérations.

Extrait du rapport de M. Henri Bunel sur le carrefour Pirouette donné à la Commission municipale du Vieux Paris en 1899 :

Le carrefour formé par les rues Pirouette, Mondétour et de la Petite-Truanderie existait certainement au XIIIe siècle. La Taille de 1292 ne désigne clairement que la rue Mondétour et la Truanderie, mais Guillot dans son Dit des rues de Paris, vers la même époque, indique la Petite-Truanderie. Dans sa promenade à la recherche d’un bon gîte, il s’exprime ainsi :

Puis alai en la Chanverie
Asez près trouvai Maudestour
Et le carrefour de la Tour
Où l’on giète mainte sentence,
En la maison à dam Sequence.
Le puis le carrefour départ :
Jehan Pincheclou d’autre part
Demoura tout droit à l’encontre.
On dirai sans faire long conte :
La Petite Truanderie,
Es rues des Halles s’alie ;
La rue au Cingne, ce me samble
Encontre Maudestour assemble
Droit à la Grant Truanderie
Et Merderiau n’obli-je mie,

La rue Pirouette n’est pas nommée, mais elle prolongeait, comme aujourd’hui encore, la rue de la Petite-Truanderie et constituait la ligne la plus directe pour les marchands qui, pénétrant dans la ville par l’ancienne porte Saint-Denis, à l’emplacement de l’Impasse-des-Peintres, amenaient leurs denrées, au carreau des Halles, en suivant la rue Saint-Denis et le carrefour formé par les rues de la Grande et de la Petite-Truanderie, carrefour que Guillot appelle de la Tour et où il signale le puits qui le séparait.

De ces trois rues, la rue Pirouette est celle dont le nom a le plus varié. Ouverte sur le fief de Thèrouenne, elle porte le nom de rue Pétonnet, dans un manuscrit de l’abbaye de Sainte-Geneviève, vers 1450 ; ou de Tyronne ou Térouenne, de la rue de Pêtouet, dans les rues et églises de Paris, vers 1500 ; et dans la Fleur des Antiquitez, de Gilles Corrozet, 1532 ; de rue Tiroy, sur le plan de Delagrive, 1728 ; de rue Pirouette ou Tiroyre sur celui de la Caille, 1714 ; et de Tirouanne ou Pirouette sur le plan de Jaillot, 1773. Dans les Cris de Paris, édition de Troyes, fin du XVIIe siècle, c’est la rue Pertoner ; Verniquet, 1791, écrit Pirouette. Jaillot, dans sa description du quartier des Halles, cite des titres où elle est en outre désignée sous le nom de Tironne, Tironnet, Téronne, Tirouer, en 1413, Pierret de Térouenne et enfin Pirouette en Thèrouenne, dans un arrêt de 1501.

Les petits piliers de la Tonnellerie qui formaient l’un des côtés de la place triangulaire appelée le carreau des Halles ou le Marché-le-Roy, pénétraient un peu dans la rue Pirouette du côté des numéros impairs, contre les maisons de cette rue qui se trouvent actuellement en façade sur la rue de Rambuteau. Les piliers des Potiers d’étain s’étendaient sur un autre côté de ce triangle, parallèlement à la rue Saint-Denis ; et sur le troisième côté de la place on trouvait la marée et la rue de la Fromagerie. Le pilori qui existait encore au siècle dernier, et qui ne fut supprimé que sous Louis XVI, était dans le prolongement de la rue Pirouette et les anciens habitants de la maison du carrefour Pirouette ont pu assister, sans quitter le pas de leur porte et les étalages de leur boutique, à l’exécution d’Olivier de Clisson en 1344, de Jean de Montaigu, surintendant des finances sous Charles V et Charles VI, le 17 octobre 1409, de Colinet de Pisex le 12 novembre 1411, et enfin, le 4 août 1477, de Jacques d’Armagnac, duc de Nemours, chef de la ligue du Bien public, sans parler d’une foule de criminels vulgaires qui y furent pendus ou décapités.

À la fin du XVIIe siècle on n’exécutait plus au pilori des Halles, mais on y exposait encore et piloriait des banqueroutiers, des vendeurs à faux poids, des blasphémateurs et surtout des proxénètes qu’on y conduisait assises sur un âne et qu’on y fustigeait publiquement. […]

Pottier : rue Pirouette

La rue Pirouette en août 1904, photographiée par Emmanuel Pottier (1864-1921) [musée Carnavalet, CARPH019828]. Nous voyons le cabaret de l’Ange Gabriel au no 9. À part les changements d’enseignes commerciales, la rue n’a alors pas changé depuis le passage de Marville en 1866.

Louis Tesson (1855-1923), archéologue et secrétaire de la Commission du Vieux Paris, qui ne semblait pas de la race des joyeux drilles amateurs de gaudriole, dresse en 1911 un portrait effrayant, bien que pittoresque, des commerces de la rue Pirouette et de leurs décorations orgiaques à l’occasion de leur prochaine démolition pour l’élargissement tant attendu de la rue de Mondétour :

21. — Élargissement de la rue Mondétour.

M. L. Tesson, au nom de la 1re Sous-commission dit qu’une délégation formée de MM. Mithouard, Le Corbeiller, Augé de Lassus, Laugier, Charles Normand, Taxil, Lucien Lambeau, Tesson, membres de la Commission et Brunel, architecte voyer, a visité les maisons récemment expropriées pour l’élargissement de la rue Mondétour.

L’opération comporte la suppression des maisons sises : rue Rambuteau, 104, rue Mondétour, 7, 9 et 11, rue Pirouette, 2, 4, 6, 8, 9, 11, 13,15, 17, et rue de la Grande-Truanderie, 31 et 33.

Tous ces immeubles sont d’une origine très ancienne ; ils sont évidemment, pour la plupart, de l’époque des anciens piliers des Halles.

Les grands piliers qui formaient la rue de la Tonnellerie occupaient l’emplacement de la rue Baltard actuelle ; les petits piliers, qui venaient en continuation des grands, s’étendaient sur une ligne incurvée jusqu’à la rue Pirouette. L’on peut voir, en ce moment, au no 3 de la rue Pirouette sous la menuiserie qui forme façade de boutique le dernier petit pilier dont l’origine remonte certainement au XVIe siècle et qui est très caractérisé par les gros matériaux qui le forment et par les joints rongés dont les estampes nous ont gardé les aspects si curieux.

La plupart de ces maisons, qui vont disparaître, ont fléchi les unes sur les autres ; celles du côté des numéros impairs de la rue Pirouette, notamment, montrent des inclinaisons de murs mitoyens suivant des angles tellement accusés qu’on se demande comment tout cela a résisté et ne s’est pas effondré. Dans ce coin, tout est sordide mais pittoresque. L’on retrouve là une population analogue, pour notre époque, à ce que furent autrefois les truands des cours des miracles ; l’animation continuelle qui règne tout autour des Halles et qui rend le quartier aussi actif pendant la nuit qui pendant le jour, attire et retient une agglomération de gagne-deniers dont la vie se passe en marge de l’existence normale. Des débits de boissons existent dans presque toutes les maisons ; les recoins, les arrière cours, même complètement obscures, servent de resserres aux petites voitures et au matériel employés par cette population vivant de l’activité de ce commerce d’alimentation qui déborde des Halles et absorbe le quartier tout entier.

La rue Pirouette malgré son peu d’importance (32 mètres de longueur) figure sur tous les plans anciens ; mais son nom est rarement indiqué. Les maisons qui la composent datent très certainement de la reconstruction des Halles vers 1533. La plupart ont été extrêmement remaniées. Si elles ont dû — pour être conservées jusqu’ici — soigner et maquiller leur aspect extérieur, elles ont néanmoins conservé leurs dispositions intérieures.

Les divers noms attribués autrefois à cette petite voie sont fort nombreux et diffèrent assez entre eux pour qu’aucune étymologie certaine ne lui soit assurée. Guillot ne la cite pas ; le rôle de la taille, de Philippe-le-Bel, en 1292, n’en fait pas mention davantage, et elle paraît, dans les temps lointains, avoir fait partie des piliers des Halles.

Nos regrettés collègues MM. Henri Bunel et Charles Sellier ont présenté, le premier en 1899, le second en 1900 et 1901, des études complètes relatives au fief de Thérouenne et au carrefour Pirouette. Il y a là une documentation importante sur toute la région et l’on trouvera dans ces travaux intéressants tout ce qui concerne la topographie historique du quartier.

Il ne sera donc question ici que des maisons qui vont disparaître par suite de l’opération de voirie ayant pour objet l’élargissement de la rue Mondétour. L’indication de ces maisons a été donnée plus haut.

Lors de la démolition, il y aura lieu de visiter les caves, qui, elles, peut-être plus anciennes que les maisons du XVIe siècle qu’elles supportent actuellement, pourraient être de l’époque de l’architecture ogivale primitive.

La maison du no 9 de la rue Pirouette, qui va disparaître, était occupée par un établissement qui s’intitulait Restaurant de l’Ange Gabriel. C’était un débit du genre de ceux qu’Eugène Süe a mis en scène d’une manière si saisissante dans ses Mystères de Paris et dont nous avons connu quelques échantillons de même nature, tels que le Château-Rouge, le Père-Lunette, etc. Ces repaires, fréquentés par une clientèle que l’abus de l’alcool a dégradée, ne sont plus de simples débits ; ils sont le lieu où se rassemblent des individus dont l’existence est un problème solutionné trop souvent par la rapine et le crime. C’est la forme adaptée à notre époque, des truands des cours des miracles d’autrefois. Les tenanciers des établissements ont le soin, dès que la police a eu à intervenir — pas toujours sans danger — de faire peindre sur les murs de leurs salles des scènes excitantes, et souvent ils sont récompensés de leur ingéniosité commerciale par la visite lucrative que leur font les riches étrangers ou les amateurs de scènes des dessous de Paris.

De ce côté, l’établissement de l’Ange Gabriel a parcouru le cycle complet : crimes retentissants et mise en scène. La maison occupait un rez-de-chaussée et un premier étage élevés sur un terrain ayant environ 4 mètres de largeur sur 17 mètres de profondeur.

En avant, sur la rue, le comptoir adossé au mur mitoyen de la maison du no 11. En face du comptoir et peinte à même la muraille séparative du no 7, une composition représentant une orgie dont tous les personnages sans exception sont des porcs. Cette peinture n’est pas tout à fait sans mérite, tout au moins dans la composition.

Une autre peinture, tout à fait inférieure celle-là, montre un Ange-Gabriel en tête d’un monôme de personnes de tous les mondes se rendant au cabaret.

Tout le restant de la décoration murale des salles du rez-de-chaussée et des cabinets du premier étage a été enlevé, sauf deux barbouillages de plafonds montrant un Ange-Gabriel de très médiocre exécution.

Les maisons des nos 11, 13, 15 et 17, très anciennes aussi, ne présentent pas de particularités ; pourtant celle du no 13 a subi un tel infléchissement que la question de stabilité de ses murs mitoyens est faite certainement pour déconcerter les calculs des architectes.

Du côté des numéros pairs, il n’y a rien à retenir ; l’ouverture de la rue Rambuteau, opération fixée par l’ordonnance du 5 mars 1838, a fait disparaître les anciennes maisons de la rue de la Chanvrerie et les anciens piliers des Potiers d’étain qui venaient s’appuyer sur la maison du no 2 de la rue Pirouette ; la maison du no 8 montre au premier étage un petit balcon à ogives qui caractérise une transformation de l’immeuble au moment où, sur la fin de la Restauration, la mode se porta sur le style gothique.

La maison du no 31 de la rue de la Grande-Truanderie a certainement été refaite à une époque déjà éloignée de nous et c’est elle qui porte la charge de l’infléchissement des étroites maisons de la rue Pirouette.

La maison voisine, le no 33, est importante et a été aussi transformée. La partie du fond est la plus ancienne et le vieil escalier de bois avec ses balustres du type parisien, si commun encore, fait attribuer sa construction au commencement du XVIIe siècle. Le bâtiment de façade, bien caractérisé du XVIIIe siècle, renferme un escalier en fer forgé d’une belle exécution. Les fenêtres sur la rue montrent quelques jolis balcons de dessins variés qui sont bien conservés et dont il a paru utile de réserver quelques spécimens.

Comme conclusions, la 1re Sous-commission propose :

1o De photographier la peinture du restaurant de l’Ange-Gabriel, au no 9 de la rue Pirouette ;

2o De réserver dans le cahier des charges de la démolition de la maison no 33, rue de la Grande-Truanderie :

a) L’escalier en fer forgé ;

b) Un des balcons du troisième étage ;

c) Le balcon de gauche du premier étage ;

d) Celles des plaques de cheminées qui, au moment de l’enlèvement, seront reconnues présenter un intérêt artistique ou documentaire.

Adopté.

Position estimée