Rue du Mûrier, c. 1866

Rue du Mûrier, de la rue Traversine. Paris V^e. Vers 1866.

Date : vers 1866
Auteur : Charles Marville (1813-1879)
Format : tirage 2018 d’après négatif restauré numériquement, 27,5 x 36,5 cm
Collection : GDC

Version haute définition : 2600 x 3451 pixels.

Marville se trouve rue Traversine et photographie en direction de la rue du Mûrier. À gauche, où il y a un tas de pierres, une maison est en cours de démolition. Au fond, sur la rue Saint Victor, nous voyons un bâtiment du séminaire de Saint Nicolas-du-Chardonnet.

La rue du Mûrier doit disparaître en raison du percement de la rue Monge et du prolongement de la rue des Écoles. Le plan parcellaire des propriétés à exproprier pour l’ouverture de la partie de la rue des Écoles¹ comprise entre les rues Saint Nicolas-du-Chardonnet (aujourd’hui rue des Bernardins) et Saint Victor, et pour l’ouverture de la rue Monge², entre la place Maubert et la rue des Fossés Saint-Victor (aujourd’hui rue du Cardinal Lemoine), est arrêté le 15 novembre 1865. 1. Décret d’utilité publique du 11 août 1865. 2. Décret d’utilité publique du 30 juillet 1859. Le jury d’expropriation se réunit en avril et mai 1866. La vente par adjudication des matériaux à provenir de la démolition des 144 maisons (divisées en 8 lots) est faite le 9 juin 1866. L’essentiel des démolitions est effectué de juillet à septembre 1866.

Tracés de nouvelles voies aux abords de l’École polytechnique. Détail du “Plan d’ensemble des projets sur la rive gauche”. Andriveau-Goujon, 1866. BNF. [1600 x 1029 px.]

Position de Marville. [1600 x 1000 px.]

MÛRIER (RUE DU). Commence à la rue Saint-Victor, n^os 133 et 135 ; finit à la rue Traversine, n^os 28 et 30. Le dernier impair est 15 ; le dernier pair, 12. Sa longueur est de 83 m. — 12^e arrondissement, quartier du Jardin-du-Roi.

Les cartulaires de Sainte-Geneviève, de 1243 à 1249, l’indiquent sous la dénomination de rue Pavée³. 3. Vicus pavatus. Ce nom se trouve aussi dans tous les terriers postérieurs jusqu’au quinzième siècle. Guillot l’avait appelée Pavée-Goire. Du temps du libraire Gilles Corrozet⁴, c’était déjà la rue du Mûrier. 4. Gilles Corrozet (1510-1568), écrivain et imprimeur, auteur de La Fleur des antiquitez, singularitez et excellences de la plus que noble et triumphante ville et cité de Paris capitalle du Royaulme de France (1532). — Une décision ministérielle du 28 pluviôse an IX, signée Chaptal, fixa la largeur de cette voie publique à 6 m. Cette largeur devra être portée à 10 m. en vertu d’une ordonnance royale du 6 juillet 1831. Conformément à un plan récemment approuvé, une partie de la rue du Mûrier sera supprimée lors du prolongement de la rue des Écoles.

[Félix et Louis Lazare. Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris. Paris, Bureau de la Revue Municipale, 1855.]

Datation de la prise de vue : vers 1866.

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N^o 3xx	Rue du Mûrier, de la rue Traversine. Vers 1866.
	State Library of Victoria	Musée Carnavalet	BHVP (négatif)
	—	CARPH000613	NV-004-C-0374
	—	27,8 x 36	27,4 x 36,4
	—	1865-1868	avant 1866