Barrière de Clichy, c. 1851

Vue de l’atelier de Gustave Le Gray. Entre 1851 et 1854.

• Date : Entre 1851 et 1854
• Auteur : Gustave Le Gray (1820-1884)
• Support : tirage sur papier salé (calotype), 35 x 26 cm
• Collection : Gilman Collection, Metropolitan Museum of Art, NYC

Version haute définition : 3520 x 2600 pixels.

Fin 1849, Gustave Le Gray installe son studio photographique au 7, chemin de ronde de la barrière de Clichy. Cette photographie est réalisée de cette maison.

Nous voyons l’octroi de la barrière de Clichy (construit par Ledoux et démoli en 1860 pour l’agrandissement de la place de Clichy), le mur des Fermiers généraux qui limite Paris, ainsi que des immeubles des Batignolles.

L’immeuble à quatre étages à gauche est celui qui fait coin entre le boulevard Extérieur (aujourd’hui, boulevard des Batignolles) et la rue d’Antin (rue Biot). La maison à un étage, tout à gauche, est à l’emplacement de l’actuel n^o 12, boulevard des Batignolles.

Le Gray quitte cette adresse en 1856 pour emménager au 35, boulevard des Capucines.

La maison a été démolie vers 1865-1870. Elle se trouvait à l’emplacement de l’actuel n^o 15, boulevard des Batignolles.

Ci-dessus, l’emplacement de la maison de Le Gray tel que nous l’avons déduit de la photographie. [2600 x 1923 px.]

Ci-dessus, le plan Tardieu de 1839. Carré bleu à l’emplacement approximatif de la maison de Le Gray.

Le peintre Joseph Fernand Boissard de Boisdenier (né à Châteauroux le 4 mars 1813, mort à Paris en décembre 1866), vivait également depuis avril 1849 dans cette maison. [Cf. Contrat de mariage du 15 juillet 1852 sous le régime de la communauté de biens avec donation au dernier vivant entre Joseph Fernand Boissard, propriétaire, demeurant 7, chemin de ronde de la Barrière-de-Clichy, et Edwina Zoé Broutta, demeurant 45, rue de la Madeleine ; minutes de Valentin Étienne Frémyn, Minutier central des notaires de Paris, Archives nationales.] L’immeuble disposait de plusieurs studios d’artistes.

L’adresse du 7, boulevard des Batignolles, donnée par Sylvie Aubenas (page 31 dans Gustave Le Gray, 1820-1884, Getty Publications, Los Angeles, 2002) me semble être une impossibilité.

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