L’adjudant Jean-Pierre Lenoble, 1921

L’adjudant Jean-Pierre Lenoble. Samedi 5 février 1921.

• Date : 1921
• Auteur : Agence photographique Rol, Paris
• Support : négatif sur verre, 5 x 7 po (13 x 18 cm)
• Collection : BNF, Paris

Version haute définition : 3000 x 4295 pixels.

Cérémonie à la gloire de cinq héros de la Grande Guerre, en présence de M. Alexandre Millerand, président de la République, à la mairie de Saint-Germain-en-Laye, le samedi 5 février 1921.

L’adjudant Jean-Pierre Lenoble

Lenoble (Jean-Pierre), adjudant-chef au 153^e Régiment d’Infanterie. Soldat de 1^re classe au début de la guerre, vous avez déjà brillamment servi au Maroc dans ces belles troupes coloniales, qui se sont couvertes de gloire pendant la campagne.

Vous avez conquis tous vos grades sur les champs de bataille. Pendant la guerre, vous avez été un modèle du devoir et la personnification du courage poussé jusqu’à l’héroïsme. Vous êtes, en temps de paix, un serviteur d’un dévouement absolu et d’une rare modestie. Ce sont là vos notes militaires.

Blessé au bois d’Ailly, blessé au bois de la Grurie, au combat de Navarin, à la bataille de Vouziers, vous faites preuve, en conduisant vos hommes à l’assaut, d’un entrain et d’une énergie superbes. Le 24 avril 1917, vous recevez la médaille militaire pour faits de guerre. Votre conduite au feu fait l’admiration de vos chefs et de vos camarades. Les 18 mars, 18 juin, 18 juillet, 9 août, 20 octobre 1918, notamment, vous vous signalez par des actions d’éclat. La citation qui accompagne votre nomination de chevalier de la Légion d’honneur et qui récompense vos superbes services, dit ce que vous avez été pendant toute la guerre :

« Chef de section remarquable de courage et de sang-froid ; légendaire pour ses belles qualités militaires et son dévouement à toute épreuve ; volontaire pour toutes les missions périlleuses, a fait de sa section un détachement d’élite qui a montré, au cours des derniers combats, le plus bel esprit offensif et un allant faisant l’admiration de tous. »

(Discours d’Henry Bertrand, maire de Saint-Germain-en-Laye.)

[Le Petit Parisien, 7 février 1921, n^o 16050.]

—

—