Rue Saint Lazare, 1866
Rue Saint Lazare, du passage de Tivoli. Paris VIIIe et IXe. 1866.
- Date : 1866
- Auteur : Charles Marville (1813-1879)
- Format : tirage 2015 d’après négatif restauré numériquement, 36.8 x 23.2 cm
- Collection : GDC
Version haute définition : 4134 x 2600 pixels.
Marville se trouve rue Saint Lazare, à la hauteur de l’entrée du passage de Tivoli, et photographie en direction de la rue de la Pépinière.
À droite, le débouché de la rue d’Amsterdam, puis l’entrée principale de l’embarcadère des chemins de fer de l’Ouest (124, rue Saint Lazare, cour Saint Germain), et l’impasse Bony (hôtel d’Angleterre, café Faivre).
À gauche, une station de voitures de place et la place du Havre (restaurant de Rome, aujourd’hui restaurant Garnier).
Les maisons que nous voyons à gauche, après la place du Havre, doivent être démolies pour l’alignement en 1867 de la rue Saint Lazare, entre les rues du Havre et de l’Arcade (élargissement par décret du 30 juin 1859, conjoint à celui de la rue de la Pépinière).
LAZARE (RUE SAINT-). Commence aux rues Bourdaloue, no 9 et Notre-Dame-de-Lorette, no 1 ; finit à la rue de l’Arcade, no 70 et à l’impasse d’Argenteuil, no 2. Le dernier impair est 143 ; le dernier pair, 152. Sa longueur est de 1,080 m. — De 1 à 79 et de 2 à 78 bis, 2e arrondissement, quartier de la Chaussée-d’Antin ; de 81 à la fin, 1er arrondissement, quartier de la place Vendôme ; de 80 à la fin, 1er arrondissement, quartier du Roule.
Vers 1700, on la nommait rue des Porcherons. Elle était aussi appelée rue d’Argenteuil, parce qu’elle conduisait à ce village. En 1734, cette voie publique n’était encore bordée que de rares constructions. En 1770, elle reçut la dénomination de rue Saint-Lazare, en raison de sa direction vers la maison Saint-Lazare. — Une décision ministérielle du 12 fructidor an V, signée François de Neufchâteau, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Cette moindre largeur devra être portée à 11 m. en vertu d’une ordonnance royale du 3 août 1838. Une autre ordonnance royale du 3 septembre 1843 a déclaré d’utilité publique l’élargissement à 20 m. de la rue Saint-Lazare, au droit des propriétés nos 115, 117, 119 et 121 au débouché de la rue du Havre. Cette amélioration a été immédiatement exécutée. — Les propriétés ci-après ne sont pas soumises à retranchement : nos 1, 9, de 13 à 37, de 41 à 55, 69, de 81 à 105, 109, de 113 à 127, 135, 137, 139 ; de 2 à 14, 22, l’encoignure gauche de la rue Taitbout, de 54 à 58, 62, 68, 70, de 80 à 148.
Entre les nos 126 et 128 était l’impasse Bizet, ainsi nommée en raison d’un propriétaire riverain. Elle a été supprimée lors de la construction de la gare du chemin de fer de Rouen.
[Félix et Louis Lazare. Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris. Paris, Bureau de la Revue Municipale, 1855.]
Le passage de Tivoli est devenu rue de Buda Pesth (Budapest) en 1910, du nom de la place voisine créée par décret du 3 novembre 1885 et baptisée en 1904.
Datation de la prise de vue : 1866.
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No 150 | Rue Saint Lazare, du passage de Tivoli. 1866. | ||
State Library of Victoria | Musée Carnavalet | BHVP (négatif) | |
— | CARPH000400 | NV-004-C-0479 | |
— | 36.5 x 22.4 | 38 x 28.8 | |
— | 1865-1868 | 1866-1868 |
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Les chemins de fer de l’Ouest ont deux gares dans Paris, l’une, située rue Saint-Lazare, est spécialement affectée aux lignes de la Normandie, et accessoirement aux chemins de banlieue, d’Auteuil, de Versailles (rive droite), de Saint-Germain, etc. ; l’autre, au boulevard Montparnasse, forme la tête de ligne des chemins de l’Ouest proprement dits.
Embarcadère des chemins de fer de l’Ouest (rive droite). L’embarcadère de la rue Saint-Lazare a la forme d’un triangle tronqué à son sommet. Sous les deux corps de bâtiments latéraux règnent des galeries couvertes qui conduisent les piétons au vestibule, élevé de treize marches au-dessus du niveau de la cour d’entrée. En face de l’escalier principal qui aboutit à une salle des pas-perdus commune aux diverses lignes, sont les bureaux de distribution des billets pour Saint-Germain ; dans une galerie, placée à droite, du côté de la rue d’Amsterdam et parallèlement à celle-ci, se trouvent ceux des chemins de Normandie (Rouen, Havre, Dieppe, Fécamp, Évreux, Caen et Cherbourg), ainsi que les salles d’enregistrement des bagages. Enfin on monte à gauche, dans le vestibule, à une immense salle, où se délivrent les billets pour Versailles, Auteuil, etc.
[Adolphe Joanne. Paris : nouveau guide de l’étranger et du Parisien. Paris, Hachette, 1867.]
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Plan de la gare des Chemins de fer de Saint Germain, de Rouen, de Versailles et de l’Ouest. 1852. [4200 x 2562 px.]
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Voir également :
Auteur(s) de la notice : Laurent Gloaguen.
Publié initialement le vendredi 20 février 2015.
Dernière mise à jour le lundi 15 juin 2015.
Article classé dans : Charles Marville > Vues du Vieux Paris.
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1. Le 21 février 2015,
BBurdin
Bravo pour votre site absolument passionnant!
Cordialement
2. Le 13 avril 2015,
Islide
Mille mercis pour ces voyages dans le temps ... Sincerement .. Ces fenêtres d'appartements sont bien mystérieuses ... Que s'y passait il?...:)