Rue Volta, 1866
Rue Volta, de la rue Borda. Paris IIIe. Vers mars 1866.
- Date : 1866
- Auteur : Charles Marville (1813-1879)
- Format : tirage 2014 d’après négatif restauré numériquement, 27.7 x 33.5 cm
- Collection : GDC
Version haute définition : 2600 x 3148 pixels.
Marville se trouve à la hauteur de la rue Borda, et photographie la rue Volta en direction des rues du Vertbois et Notre Dame de Nazareth. La légende d’époque est “Rue Volta, de la rue des Fontaines”.
À droite, on a commencé à démolir la prison des Madelonnettes pour le passage de la rue de Turbigo. Les maisons qui se trouvent avant vont également être démolies.
Boucherie casher à gauche (“כשר”).
VOLTA (RUE). Commence à la rue au Maire, no 2, et à l’impasse de Rome et finit à la rue Notre-Dame-de-Nazareth, nos 31 et 33. Le dernier impair est 53 ; le dernier pair, 58. Sa longueur est de 336 m. 6e arrondissement, quartier Saint-Martin-des-Champs.
En vertu d’un décret du Président de la République, L. N. Bonaparte, du 18 février 1851, les rues Frépillon, de la Croix et du Pont-aux-Biches-Saint-Martin ont été réunies sous la seule dénomination de rue Volta.
Première partie, comprise entre la rue au Maire et celle Phelipeaux. — Elle dut son nom à la famille Ferpillon, qui y demeurait au treizième siècle. Depuis, cette dénomination a été altérée, et l’on a écrit Ferpeillon, Serpillon et Frépillon. — Une décision ministérielle du 4 floréal an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 8 m. Une ordonnance royale du 16 mai 1833 a porté cette largeur à 10 m. En vertu d’une autre ordonnance royale du 10 février 1847, deux grands pans coupés devront être établis, l’un à l’encoignure droite de la rue de Réaumur, l’autre à l’encoignure droite de la rue Phelipeaux.
Deuxième partie, comprise entre la rue Phelipeaux et celle du Vertbois. — Elle fut ouverte, au quatorzième siècle, sur un canton de la Courtille Saint-Martin, appelé la Croix-Neuve, situé hors des murs de la ville, et en retint le nom de rue de la Croix. — Une décision ministérielle du 4 floréal an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la largeur de cette voie publique à 7 m. Cette largeur devra être portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 7 septembre 1845.
Troisième partie, comprise entre la rue du Vertbois et la rue Notre-Dame de Nazareth. — Elle tira son nom d’un petit pont jeté sur un ancien égout et d’une enseigne des Biches.
Une décision ministérielle du 4 floréal an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la largeur de cette voie publique à 9 m. Cette largeur sera portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 7 septembre 1845.
Les maisons nos 17, 19, 10, 18, 34, 36, 54, 56 et 58, sont alignées.
[Félix et Louis Lazare. Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris. Paris, Bureau de la Revue Municipale, 1855.]
Ci-dessus, la prison des Madelonnettes sur l’atlas Vasserot, vers 1810-1830 [2400 x 1792 px].
Les matériaux à provenir de la démolition de la prison des Madelonnettes sont adjugés le 10 mars 1866. Démolition en mars-avril 1866.
Datation de la prise de vue : vers mars 1866.
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No 136 | Rue Volta, de la rue Borda. Vers mars 1866. | ||
State Library of Victoria | Musée Carnavalet | BHVP (négatif) | |
— | CARPH000572 | NV-004-C-0678 | |
— | 27.5 x 32.3 | 28.8 x 37.9 | |
— | 1865-1868 | 1867 |
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Voir également :
Auteur(s) de la notice : Laurent Gloaguen.
Publié initialement le mercredi 24 décembre 2014.
Dernière mise à jour le lundi 15 juin 2015.
Article classé dans : Charles Marville > Vues du Vieux Paris.
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