Place de l’Opéra, 1868

Louis-Émile Durandelle : place de l’Opéra

Place de l’Opéra. 1868.

Version haute définition : 3200 x 2203 pixels.

Plan

Vue de la place de l’Opéra, prise de la loggia du nouvel opéra, alors en construction.

Nous sommes en 1868, probablement en avril, lors des travaux d’agrandissement de la place et de réalisation de l’amorce de la future avenue de l’Opéra (expropriations du 21 février et 22 mars 1868).

Au centre, vous voyez la démolition en cours de la rue de la Paix, et les immeubles déjà disparus découvrent les façades des pairs de la rue Louis Le Grand. Les immeubles encore debout sont les nos 24 et 26 de la rue de la Paix. Au no 24, c’était l’Hôtel Canterbury.

À droite, derrière les palissades de bois, c’était l’Hôtel de Douvres qu’on vient de démolir. Il faisait angle entre la rue de la Paix et le boulevard des Capucines, et c’était un hôtel notable dans l’histoire de la photographie puisque c’est là que William Henry Fox Talbot résida en 1843.

Tout à droite, sur le bord du tirage, vous pouvez voir la terrasse du Café de la Paix du Grand Hôtel (ouvert en 1862).

Position estimée

Voir aussi :

L’Opéra de Paris
L’Opéra de Paris

Voir également :

  • 1. Le 17 mars 2014,
    Hoedic

    Ces images où les seules formes humaines sont de faibles fantômes translucides et à peine visibles donnent toujours l'impression d'un Paris inhabité et abandonné. Lorsqu'on y voit des immeubles démolis, ça ajoute à l'impression.

    As-tu une idée du temps de pose que requéraient les produits de l'époque?

  • 2. Le 17 mars 2014,
    Vergue

    Le temps de pose pour la photo de paysage en collodion humide est de 10 secondes à 5 minutes, un 30 secondes est assez typique.

    Il faudra attendre les années 1880, avec le gélatino-bromure d'argent et de nouvelles techniques d'obturation, pour parvenir à la "photographie instantanée".